samedi 14 février 2009

J-7

Non, je ne suis pas en vacances. Maudite soit la zone B !
Le conseil de classe a finalement eu lieu, avec un extra-time (non, je ne suis absolument pas obsédée par mon vocabulaire d'anglais) d'une heure et demie, car comprenez-vous, c'est inadmissible que nous n'allions pas en sport, et de toutes façons ça fera deux ECTS en moins, donc 58, et ah-aaaah, vous n'aurez pas vos équivalences. Qui a dit mesquin ?
Les bulletins sont déjà entre nos mains, et je dois honnêtement dire que ça va plutôt pas mal. Chaque professeur choisit un qualificatif cinglant pour nous définir, le prof de géo a opté pour "hétérogène". Huhu.
Finalement, il nous reste une semaine, et 4 DS, dont une dissert' de philo que j'essayerai de ne pas terminer à 4h30 du matin, cette fois. Dans quel sens peut-on dire que l'homme est un être inachevé ? Mouais.
Je profiterai d'ailleurs des vacances (il faudrait tout de même songer à trouver un autre qualificatif pour ces faux jours de repos) pour vous décrire la nature des cours et des khôlles dans mon cher lycée.
Sur ces notes décousues, à très bientôt quand mes cernes auront disparu et quand j'aurais retrouvé un visage humain. ("Vous êtes gris" dixit la prof d'Histoire. "Bientôt on ne vous verra même plus dans les couloirs, vous vous fondrez avec la tapisserie.")

dimanche 25 janvier 2009

Roulement de tambour !

Après ce petit interlude d'une semaine, quelques nouvelles. Les dernières notes du concours blancs sont tombées, finalement. Elles ne volent pas haut pour toute la classe, je dois l'avouer ! Par contre, elle descendent très bas xD J'ajoute la meilleure note pour chaque épreuve, afin que vous puissiez relativiser la notation, très différente du bac ou du lycée.
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Histoire : 7. Je sais, je sais, je n'aurai pas dû parler de la Révolution Industrielle alors que seul le Congrès de Vienne était de rigueur. Ca me servira de leçon, même si ce n'est heureusement pas catastrophique ! (Meilleure note, 14)
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Géographie : 7,5 . Sans commentaires, je déteste cette matière inutile et tout à fait non-enrichissante (et les blagues du prof, aussi.) (Meilleure note, 13)
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Allemand : 14. Le tout étant apparament de bien réviser sa grammaire et son vocabulaire pour fournir des écrits de meilleure qualité. Mais je suis assez contente ! (Meilleure note, 15)
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Philo : 12. Malgré un sujet d'environ 20 mots et 5 heures de réflexion intense et éprouvante, le résultat est là. Finalement, Aristote reste de bons conseils. (Meilleure note, 12 +)
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Anglais : 11. Le thème fut une véritable catastrophe, je me dévouerai désormais totalement à la version xD (Meilleure note, 13)
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Littérature : 12. La meilleure des surprises, moi qui m'attendait à un savon en plus d'une sale note. Finalement la spécialité lettres modernes n'est pas tant à exclure que ça =D (Meilleure note, 12,5)
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Bilan : eh bien, heu, à mon grand étonnement, ça va. Une petite déception pour l'histoire, que j'ai manqué bien malgré moi, mais ne désespérons pas ! Disons que nous avons à peu près sauvé les meubles pour cette fois. Rendez-vous dans 4 mois pour le prochain ! xD Quant au conseil de classe, le compte-rendu se fera demain ! Des nouvelles très vite, donc !

dimanche 18 janvier 2009

Parenthèse.

En attendant les résultats du concours blanc (qui devraient malheureusement s'annoncer cette semaine) , une petite blague de notre ami Sigmund, dans le but de prouver que l'humour n'a pour seule limite que la mort, et encore.
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Lundi matin, très tôt, dans les cellules adjacentes au couloir de la mort. Un condamné dort, tranquillement, du moins comme il le peut. Là, un geôlier s'avance et vient le réveiller :
- Debout, c'est ce matin. C'est aujourd'hui qu'on vous exécute !
- Ah. La semaine commence mal !
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Héhé. Freud a raté sa vocation.

samedi 10 janvier 2009

Il était une fois encore ...


... la rentrée en hypokhâgne.

Lundi huit heures, pour le premier DS d'Anglais de la nouvelle année, je vous laisse imagine le nombre de visages blancs, cernés et quelque peu blasés. Mais aussi le nombre d'absents qui visiblement ne comptaient pas se soumettre à la tyrannie du réveil ...
Cette première semaine ne fut pas glorieuse, car accompagnée d'épidémies à l'internat, de gentilles petites piques ("Alors, j'espère que vous avez révisé vos déclinaisons latines au pied du sapin !") mais aussi de la deuxième série de khôlles qui a démarré mercredi. Je dois d'ailleurs me battre avec une cartographie du sujet "La répartition de la population française." C'est merveilleux.

Seule légère réjouissance qui approche, la fameuse et tant attendue photo de classe ! Pourquoi attendue, au vu de la température qui est actuellement de moins dix degrés dans le parc du lycée, me direz-vous - en fait car la tradition instituée par les Khâgnes est que la photo est à thème. Ils ont choisi les personnages marquants de 1948 à 2008 (en incluant subtilement notre cher moustachu de prof d'anglais) quant à nous ... hmeh ... Walt Disney & le monde animé. (Certes, ça fait beaucoup moins prépa littéraire d'un coup.) J'ajoute une pensée pour notre prof d'histoire, qui se fait malheureusement inspecter ce jour-même - comble d'un mesquin hasard qui la forcera à garder son sérieux devant des Mickey, Oui-oui, créatures magiques en tout genre ... J'incarnerai Tinkerbell pour ma part, quitte à en être pour une bonne pneumonie le lendemain !

Pour le reste, il nous faudra beaucoup de courage encore.
Six semaines.

jeudi 1 janvier 2009

Bonne-âne-nez :)

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Entre deux pages de Girault, je viens vous souhaiter une merveilleuse année 2009 et tout le bonheur qui va avec (autant qu'on peut le dire en hypokhâgne xD) Ceci dit, de bonnes notes à vos khôlles futures, des dégâts limités au concours blanc, pas trop de DS le samedi matin, et bien sûr beaucoup de courage ! De même, mes bonnes résolutions seront de ficher aussitôt mes cours le soir même (hum) toujours noter mes devoirs (ce qui évitera la panique du dimanche soir) mais aussi de travailler consciencieusement pour passer en Khâgne.
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Bref, tout un programme ! En attendant, profitez tous de vos dernières heures de sommeil plus ou moins ataraxiques à J-4 de la rentrée !

lundi 29 décembre 2008

Khônkhôurs blanc.

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Le concours blanc est une chose tant merveilleuse qu'horrible. Je m'explique.

L'emploi du temps d'un hypokhâgneux en période de concours blanc est considérablement simplifié. Schéma :
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8h - 13h : Epreuve. (Réflexion intense, stress, ainsi qu'une nette tendance à bacler pour sortir plus tôt)

13h - 14h : Repas. (Détente, échanges de futurs perles de concours blanc qui finiront affichées dans la salle des profs)

14h - 17h30 : Sieste OU Activités complètement débiles, reliées d'aucune façon au concours blanc et/ou à sa révision. Exemples : visite du Marché de Noël, patinoire, etc .

17h30 - 18h30 : On feuillette quelques copies, pour se donner bonne conscience avant le repas.

18h30 - 19h : Repas. (- Tu bosses tard ce soir ? - Arf, je sais pas. - Ca te dit de venir regarder un DVD ? NB: Le choix est vite fait.)

19h - 23h : Activité sans rapport avec le concours, bien qu'on trimballe avec nous nos cours entre les chambres, histoire de dire, non mais j'allais m'y mettre, hein.
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Voilà la triste vérité.
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Et donc, un résumé concis et rapide (je vais faire ce que je peux) de ce concours blanc.
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Nous avons commencé par Histoire. Ce qui sous-entend, panique générale. En effet, on ne pouvait décemment pas ingurgiter en une soirée tout un trimestre de cours d'histoire contemporaine, en plus d'une centaine de page d'un certain René Girault (je reviendrai sur ce fourbe dans un prochain billet) C'est donc le fatalisme qui nous accompagna durant cette première épreuve. Congrès de Vienne ? Industrialisation ? Mon intuition me soufflait que le sadisme des profs irait jusqu'à mêler les deux. "L'Europe en 1815" . Ha ha. Est-ce utile d'en dire plus ?
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Puis, géographie. Outre la question que je me pose depuis le début de l'année (mais que vient diantre faire cette matière tout à fait inutile et barbante dans une prépa littéraire ?) l'urgence fut de retrouver mes malheureux cours, trop souvent ponctués de blancs, le vendredi matin étant souvent synonyme d'heures de sommeil en plus. Pleine de bonne volonté quant à cette matière qui me rebute pourtant, j'avais même acheté un Pelletier qui je l'espèrerais, m'éclairerait dans cette découverte tardive de cette terre inconnue qu'est la géographie. Que nenni. J'ai passé deux heures à ficher mes quelques copies doubles pour tomber de sommeil ensuite. Et donc : "Centre, centres dans les métropoles des pays industrialisés" Sujet dont vous noterez la subtilité. Je ne sais absolument pas ce que j'ai pu raconter pendant huit pages, si ce n'est qu'en refermant la porte au bout de trois heures, je me suis rendue compte que j'avais fait l'erreur d'oublier la question des ghettos, et que non, Reims n'était pas une métropole.
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Le samedi, pour nous mettre de mauvaise humeur, allemand. J'ai découvert avec ravissement un texte déjà traduit en DM, ainsi qu'avec horreur une version dont je ne connaissais pas la moitié des mots. Dans ce cas ? J'invente. (je sais, c'est mal.) Le thème grammatical était censé nous rapporter facilement des points - j'aurai bien discrètement arraché la feuille. Il n'y a plus qu'à croiser les doigts et à compter sur mes vieux acquis de LV1 pour m'assurer une note correcte. -
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Afin de nous gâcher le week-end (quel week-end, je vous le demande, devant rentrer le dimanche soir) lundi c'était philosophie. Notre charmant professeur a tenu garder le suspens jusqu'au bout en écrivant le sujet mot par mot, en se retournant avec un air de compassion mêlé d'un poil de sadisme entre chaque coup de craie. "Dans quelle mesure le langage peut-il modifier le rapport de l'être parlant à sa propre vie ?" Ce fut un massacre, et dire que j'adorais la philo, jadis...
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Mardi, anglais. Un texte plutôt limpide sur les jeunes et l'alcool en Angleterre, un résumé et un essai à la clé. La deuxième page a révelé de bien pires présages : une version et un thème. Avec de magnifiques subtilités de niveau de langues à traduire. (Si quelqu'un sait ce que signifie Chappie, je lui serai reconnaissante de m'en informer) et un joli test d'idiomatismes (que je ne maîtrise absolument pas) Bref, bilan assez mitigé.
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Jeudi, dernière épreuve et de loin celle qui m'angoissait le plus, littérature. J'ai cru que j'allais m'étouffer en voyant les sujets. Il aurait peut être mieux fallu, au fond. Un paragraphe horrible sur l'éloge de Flaubert par Proust, qui saurait donner avec maîtrise "l'impression du temps." D'après lui, la meilleure partie de l'Education Sentimentale, "ce n'est pas une phrase, mais un blanc." De ces changements de temps dont il aurait l'art, Proust ajoute que Flaubert "les débarrasse du parasitisme des anecdotes et des scories de l'histoire" , que "le premier, il les met en musique." Sincèrement, j'ai été pitoyable. Et dire que je veux faire une Khâgne Lettres Modernes. -
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Bref, le concours blanc reste à comparer à un pansement, ça fait très mal quand on l'arrache, mais au moins c'est rapide. Epuisés par la fatigue des six dernières semaines, je doute que nous nous soyons montrés sous notre meilleur jour - nous avions plus hâte d'en finir qu'autre chose. Personnellement, je m'en veux un peu, beaucoup à vrai dire. Comme toujours je fais mon bilan avec des "J'aurai dû ficher plus tôt" ou des "Si j'avais su que ça tomberait là dessus" , le pire étant l'épreuve de littérature qui m'a littéralement traumatisée. De plus, le concours blanc est plus coefficienté que le reste, et va évidemment compter lors du conseil de classe fin janvier.
Essayons de ne pas y penser.

Winter is coming, it's time to escape.

En cette heure tardive mais ô combien agréable durant ces vacances, j'ai décidé de respecter à l'avance une de mes nombreuses bonnes résolutions. Reprendre sérieusement mon petit blog à l'agonie (Hache-Ka) et tenir celui-ci régulièrement. Dorénavant, tout se passera ici !
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Pour ceux qui n'auraient pas suivi, rapidement, un petit récapitulatif. Je m'appelle Célia, tout juste 17 ans, et depuis septembre j'ai le douloureux titre d'hypokhâgneuse dans un petit lycée de province - mais n'en profitez pas pour penser qu'on y coule des jours ensoleillés et heureux, car non, déjà premièrement on se les pèle carrément (ah, la Marne...) et deuxièmement, et bien, heureux n'est pas le qualificatif approprié. Pas tous les jours, du moins.
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Je profite d'être rodée par un trimestre entier de khôlles, DS, et autres préparations du diable pour me remettre à jour dans mes explications, et ainsi partager avec vous, khâmarades ou simples passants à la curiosité aiguisée, les rebondissements trépidants (comment ça j'en fais trop ?) d'une vie en hypokhâgne. Attention, toute subjectivité n'est pas à exclure de ces lignes.
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Sur ce, j'inaugure officiellement cette parenthèse oxymorique qui sera censée durer deux ans. Censée, on a dit.